« On pourrait écrire sur ses murs (comme on écrit parfois sur les façades des maisons, sur les palissades des chantiers, sur les murailles de prisons), mais on ne le fait que très rarement. »
Georges Perec – Espèces d’espaces.

Situation de la maison de l’éclusier au niveau de la dernière écluse du canal de Brienne à Toulouse.
Imaginer un hôtel éphémère, un lieu atypique, un lieu où l’on vit l’instant d’une nuit, d’une journée. Espace en bois volatile abrité dans une ancienne maison d’éclusier Toulousaine, la dernière écluse avant la Garonne.
Les bateaux naviguent et passent les éclusent, ils laissent seulement le remous derrière eux, seule trace de leur passage.
Cet hôtel éphémère doit garder cette notion de traces. L’usager se souviendra de cette expérience vécu dans ce lieu historique, cet espace de mémoire. Il exprimera son passage en laissant une trace écrite sur les parois de sa « chambre » dans l’hôtel ou sur certaines parties du sol, mémoire de forme. Il laissera également une empreinte dans sa mémoire suite à ce qu’il aura ressentit dans l’hôtel, le bâtiment, son vécu, …

Élévation des cellule, point de vue de l’entrée

vue du dessus de l’hôtel éphémère. Les parties en relief en haut correspondent au sol à mémoire de forme.